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Tout à une histoire

Tout à une histoire
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6 avril 2009

J'ai besoin de vivre ...

On va faire un bon en avant dans l'histoire, on reviendra en arrière plus tard ... On va aller 5 ans en arrière ... on va aller au 18 février 2004, jour où le téléphone a sonné, jour où je me suis effondrée, jour où j'ai perdu pied ... Tout avait commencé l'été 2004, je me souviens de tout, de son sourire, de son regard, de sa joie de vivre, de mon attirance pour lui. Je me souviens la première fois que je l'ai croisé avec Pierrot, lui qui m'avait dit que c'était un ami à son frère. Je me souviens lui avoir sauter dessus, lui disant que ce mec me plaisait. Et lui a voulu nous présenter. Je me souviens du cours de tennis le soir avec la soirée au bar, je me souviens de ses paroles et de tout le reste ... mais comme je l'ai dit plus haut, c'était l'été et en été, tout passe vite, surtout quand l'un habite à l'autre bout de la France... mais bon on a essayé de tenir, on a vraiment essayé, on s'aimait plus que tout au monde, on s'aimait vraiment, on croyait qu'on pourrait vivre avec mais non on a pas pu, j'ai pas pu ... Besoin d'un présence ... Tout s'est terminé ... En novembre, tout s'est arrêté, même le temps, le moral est descendu pour nous deux avec l'hiver et puis les semaines ont passé et tu n'as pas résisté, tu m'en parlais et je ne te croyais pas, te pensant incapable de faire une chose pareille... Tu m'avais promis de rester calme, tu m'avais promis mais tu as menti ... Le 18 février 200' à 18h, le téléphone sonnait. C'était ta mère, elle avait un truc à m'annoncer ... Elle pleurait, je ne comprenais pas, je ne voulais pas comprendre. Quand j'ai réalisé que tout était fini, le téléphone est tombé sur le sol, se brisant en morceaux, mes jambes ne m'ont plus soutenu, mes larmes ont coulé ... Je me suis enfermée dans ma chambre, laissant toutes lumières éteintes ... et j'ai sombré ...
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1 avril 2009

J'ai envie d'écrire ...

Il faut toujours un début à toute histoire, mais une histoire a-t-elle vraiment une fin ? La fin de l'histoire serait-elle la fin de la vie?
La vie commence en même temps que cette histoire...

Toute petite je regardais le monde différemment. Je ne sais pas pourquoi mais les gens ou choses qui m'entouraient, m'ont toujours intrigués. Je préférais contempler l'arbre de la cour plutôt que de jouer à la poupée. Toujours ailleurs, la tête dans les nuages, à imaginer une autre vie, un autre monde, parfait, sans ombres venant assombrir le bonheur. Plus tard, j'ai vu que la vie avait son lot de malheur, d'histoires invraisemblables, de tourments et de peines ...

Les gens ne comprennent pas une enfant de 6 ans qui préfère lire plutôt que de faire des batailles de boue. Les gens ne comprennent pas une enfant de 6 ans qui ressent toute la peine autour d'elle.
Je crois que c'est à cet âge là que j'ai perdu mon innocence. La première fois où j'ai regardé le ciel, un couteau à la main, les larmes coulant le long de mes joues. Croire que s'effacer rendra le bonheur aux gens, c'est très naïf quand on a 6 ans. Croire que tout ira mieux sans nous, c'est très futile quand on a 6 ans.
Mais j'ai reposé le couteau dans son tiroir et je suis ressorti pour me coucher sur la terrasse. J'ai regardé le ciel, encore et encore, pendant des heures. La nuit est tombée, Maman est rentrée et m'a mise dans mon lit ... mais c'était trop tard, j'avais perdu mon innocence pour de bon ...

A 7 ans, j'ai découvert l'objet le plus fabuleux au monde, l'objet qui pouvait faire sentir aux gens ce qui était au plus profond de moi... encore aurait il fallu que les gens écoutent...
J'aimais passer des heures à le contempler ... J'avais tellement peur de l'abîmer. Puis mon oncle m'a montré, il a fait glisser ses doigts sur les touches, faisant sortir une mélodie si belle, si calme, si pur... Mon piano, c'est le plus beau cadeau que l'on m'avait fait. Lui qui ressentait toute ma peine. J'aimais faire glisser mes doigts sur les touches blanches et noires en attendant que sonne la fin. Passer des heures à écouter cette mélodie, à s'enivrer de ses sonorités, se laisser transporter ...
Se sentir seule avec lui, s'endormir de fatigue après avoir passer la journée à jouer, pleurer, sourire, se sentir vivre ...



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